jeudi 11 août 2011

Une déflagration antisocale se prépare... les marchés financiers y travaillent !

Les marchés financiers s'affolent, les bourses mondiales dévissent. La fin du monde serait proche ! Heureusement notre bon président a intrrompu ses vacances pour une réunion extraordinaire avec certains de ses ministres afin de nous éviter le pire. 
Comment ? En rassurant les marchés et les agences de notations. 
Comment cela se rassure une agence de notations ?  Simplement en préparant la privatisation de tout ce qui est encore public, en baissant encore et encore le nombre de fonctionnaires. Mais non les agences de notations ne servent pas de visions politiques... ce n'est que de l'économie. Et l'économie c'est neutre, comme tout le monde le sait.

Faire baisser les dépenses sociales, plutôt que d'augmenter les recettes afin de faire baisser la dette de la France, ne serait donc pas un choix politique de la droite ?  Non, il parait que nous n'y comprenons rien, que l'économie c'est très compliqué ! 

Qui y a-t-il de compliqué à comprendre, dans le fait que mois après mois nous travaillons durement, mais que mois après mois il est toujours difficile de terminer le mois. Quelle est la difficulté à comprendre qu'après une vie de travail gagner moins de mille euros pour vivre c'est injuste. Ne nous trompons pas, si la majorité des Français ne gagnent pas suffisament d'argent ce n'est pas que la France manque d'argent. 

La France par notre travail et par celui des générations qui nous ont précédées est très riche. N'est-ce pas Madame BETTENCOURT, n'est-ce pas Messieurs  ARNAULT, MULLEZ, PINAULT, DASSAULT...
Il paraît que c'est simpliste et que définitivement il est des raccourcis qu'il ne faut pas faire. A vous de juger, vous trouverez des informations pour comprendre les enjeux de la crise actuelle sur  http://atterres.org/ 

lundi 11 juillet 2011

TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS

Alors que ces dernières semaines la question du temps de travail des ingénieurs, cadres et techniciens a été à nouveau posée, à l’occasion notamment d’un arrêt de la Cour de cassation sur les forfaits-jours, voilà qu’une enquête publiée jeudi 7 juillet par le département statistique du ministère de l’Emploi (Dares) nous apprend que si deux tiers des salariés ont effectué des heures supplémentaires en 2009, 14% d’entre eux n’ont perçu aucune rémunération ou compensation pour ces heures.

Les ingénieurs et cadres (non soumis au régime du forfait-jours qui ne tient pas compte des horaires hebdomadaires) sont les plus fréquemment concernés (35 %) devant les techniciens et agents de maîtrise (19 %), les employés (13 %) et les ouvriers (5 %).
Souvent vécu comme une sorte de corollaire normal à l’exercice de responsabilités en temps de guerre économique, le phénomène des heures supplémentaires non payées est pourtant un puissant levier de déqualification.

 En effet, si l’on ramène le salaire au nombre d’heures de travail effectuées, on voit très vite que ces salariés qualifiés et en responsabilités sont finalement sous payés. Et l’on aboutit à ce que finalement plus ils travaillent, moins ils gagnent. Et encore, on ne parle ici que d’heures supplémentaires effectivement comptabilisées par les personnes interrogées. Mais quid de ces heures de la vie de famille consacrées à finaliser un mémo ou un dossier chez soi le soir ou le week-end ? Quid de ces mails qui viennent échouer invariablement sur les Smartphones, auxquels on se sent obligés de répondre parce que, n’est-ce pas, « cadre un jour… cadre toujours »…

La question du temps de travail n’a jamais été aussi présente dans les préoccupations de nos catégories, pas seulement en raison de l’actualité dramatique qui a montré à quelles extrémités l’abus de travail pouvait mener.
Elle l’est aussi parce que les politiques salariales ne reconnaissent pas les qualifications et responsabilités. Parce que le gouvernement et le Medef ne cessent de crier haro sur les 35 heures et ne savent plus quoi inventer pour faire sauter le verrou d’une norme légale du temps de travail. Parce que les ingénieurs, cadres et techniciens entendent préserver, voire consolider la frontière entre temps de travail et temps pour soi.

La lettre de l'UGICT n°359

samedi 14 mai 2011

Pro-nucléaires de tous les pays... Abstenez-vous !

                     « Nous n’avons pas de calendrier concret nous permettant, actuellement,
                       de dire dans combien de mois ou d’années la crise sera terminée ».
                                              
                                                                              Le vice-président de Tepco, Sakae Muto,
                                                                                                           Lundi 28 mars 2011.

    Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, ne pas évoquer le bombardement militaire en août 1945 de Nagasaki, ville hôte du congrès de l’UNI . La deuxième bombe au plutonium avait ravagé la population, trois jours après la bombe à l’uranium larguée sur Hiroshima.
    Eu égard aux victimes du seul bombardement nucléaire de l’histoire, ne devons-nous pas nous déclarer solidaires des victimes du bombardement nucléaire civil que subissent les populations japonaises – et les autres ? Car la pollution nucléaire ne connaît pas de frontière, et surtout pas la frontière, sans limite, de la cupidité des propriétaires de l’industrie nucléaire.
    Tokyo Electric Power Company – (TEPCO)- propriétaire de la centrale de Fukushima Daiichi, fait preuve, chaque jour, de son incompétence, de l’incompatibilité entre dictature du profit et protection des populations. Malgré l’héroïsme des travailleurs du nucléaire à pied d’œuvre et des autres secours, le bourbier nucléaire de Fukushima tourne au bombardement nucléaire du temps de paix.
    Les réacteurs sont hors de contrôle. La contamination nucléaire risque d’être effroyable.
    La catastrophe nucléaire de Fukushima n’est pas seulement due au déchainement des éléments lors du tsunami. De 1988 à 2006, élu cinq fois à la tête de la préfecture de Fukushima, Eisaku Sato n’a eu de cesse de lutter contre Tepco. Cette société privée, appuyée par l’Etat nippon, est connue pour avoir falsifié de nombreux documents concernant la sécurité. Eisaku Sato : « En 2002, mon administration a reçu un document de l’Agence pour la sécurité nucléaire et industrielle nous informant que Tepco avait reconnu avoir falsifié le contenu de rapports d’inspection concernant des dégats détectés sur l’enveloppe du cœur de deux réacteurs dans Fukushima… Ce scandale a entrainé la fermeture du réacteur n° 1 et l’année suivante de 16 autres réacteurs»…(Le Monde, 29 mars 2011).
    Combien faudra-t-il de Tchernobyl et de Fukushima pour arrêter le massacre ? Ces industriels échappent au contrôle démocratique, se cachent derrière le secret et constituent un lobby hyper actif et puissant. Areva ne proposait-elle pas, il y a quelques mois, la vente de centrales françaises au dictateur Khadafi ?
    Nous sommes, tous, voisins proches et involontaires de bombes civiles. On a bien inventé les « frappes chirurgicales » et les « dommages collatéraux ». Pourquoi pas Areva et EDF, des « centrales propres » ? En France, pas de lobby nucléaire, tout est sous contrôle…
    Une nouvelle version du Petit Chaperon rouge qui s’aperçoit, trop tard, que le loup est habillé en grand-mère.            

dimanche 24 avril 2011

La réforme des retraites n’est, malheureusement, pas terminée. Au tour des complémentaires ?

C’était l’objet de la réunion qui s’est tenue le 25 nov. 2010 au siège du Médef entre syndicats et patronat, gestionnaires exclusifs du régime.
Les complémentaires qui représentent près de 30% de la pension totale d’un non-cadre et 50% de celle d’un cadre, relèvent, en effet, de la seule responsabilité des partenaires sociaux qui décident, par voie d’accord entr’eux, du fonctionnement et de l’avenir du système.

   - S’adapter aux 62 ans –

    La retraite à 62 ans, c’est deux années de moins de versement des prestations, pour les salariés, et deux années de plus de rentrées de cotisations pour les organismes de retraite.
Les difficultés de l’Agirc et de l’Arrco s’en trouveront allégées à l’horizon 2018-2020. Dans l’immédiat, patronat et syndicats doivent remettre sur le métier la question de l’AGFF. Cette structure, qui finance le surcoût pour les régimes complémentaires du passage à la retraite à 60 ans en 1983, devait cesser, théoriquement, de fonctionner le 31 décembre 2010. Les syndicats en demandent, au minimum, la prorogation jusqu’au 1er avril ou jusqu’au 1er juillet 2011. Ils veulent obtenir du patronat son accord pour que les personnes partant à la retraite entre le 9 novembre 2010 et le 1er juillet 2011 puissent bénéficier des anciennes conditions de départ, autrement dit, ne pas avoir à subir un abattement de 22%.
    Les négociateurs qui doivent décaler de 60 à 62 ans l’âge d’ouverture des droits à l’AGFF, devront décider s’ils reportent à 67 ans l’âge de sortie de l’AGFF ou s’ils le maintiennent à 65 ans. Ce report ouvrirait la voie à une baisse de la cotisation AGFF réclamée, fallait-il s’en douter, par le patronat.

                                                                                  ( Source « Impact CGT mars 2011)

mercredi 30 mars 2011

Ruptures conventionnelles de contrat de travail : merci l’assurance chômage !

480.000, c’est le nombre de ruptures conventionnelles de contrat de travail signées depuis la création du dispositif en aout 2008. Ces séparations à l’amiable entre salariés et employeurs, n’excluant pas les salariés de leurs droits à l’assurance chômage, sont particulièrement favorisées quand il s’agit pour les entreprises de convaincre leurs seniors de plus de cinquante ans de partir… Faute d’encadrement et de contrôle, le dispositif est également souvent utilisé pour fractionner les départs plutôt que de recourir à des plans sociaux. D’après la CGT, il aurait coûté, à l’assurance chômage, 1,3 milliard d’euros pour la seule année 2010.

Source Option CGT n° 464 Fev. 2011

dimanche 6 mars 2011

Un peu d’histoire : Hommage à Ambroise Croizat.-

Ambroise Croizat, dont le portrait trône magnifiquement dans la grande salle du Château, domaine de la Génestrie, au Gâvre, est un homme politique français né le 28 janvier 1901 à Notre-Dame-de-Briançon (Savoie) il est mort le 11 février 1951 à Suresnes. Il fut également secrétaire Général de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie.
    Son père, Antoine Croizat était ouvrier et sa mère employée dans un tissage de velours. Ambroise Croizat a été député communiste de la Seine de 1936 à 1940. Après avoir purgé une peine de prison pour son appartenance au PC, interdit sous le gouvernement de Vichy, il est transféré en Algérie. Libéré, il devient membre de l'Assemblée consultative d'Alger dans laquelle il représente la CGT. À la Libération, il est élu membre des deux Assemblées constituantes puis de l'Assemblée Nationale de 1946 à 1951.
    Croizat est ministre du Travail du général de Gaulle du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946 puis ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26 janvier au 16 décembre 1946 (gouvernements Gouin et Bidault) et du 22 janvier au 4 mai 1947 (fin de la participation communiste au gouvernement).
    Surnommé le « ministre des travailleurs », son nom reste attaché aux grandes lois relatives à la Sécurité sociale : - Mise en place de celle-ci, organisation administrative des caisses et des élections aux conseils d'administration des caisses et régimes des fonctionnaires. Son influence s'exerce aussi sur les projets concernant les comités d'entreprise, le statut des délégués du personnel, les conventions collectives, la prévention et la réparation des accidents du travail, le régime des prestations familiales. En vingt-huit mois, il accomplit ainsi une œuvre considérable.
    Il a siégé au Comité central du Parti communiste français.
    Il meurt à la suite d'une grave intervention chirurgicale quelques mois après le décès de son fils dans un accident du travail.
     Le Parti communiste lui fait de grandioses funérailles. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.
    Cette année 2011 marque le 110 ème anniversaire de sa naissance et le 65 ème de la Sécurité Sociale et des retraites. Son œuvre, ses luttes, son message sont encore d’actualité. 

samedi 5 février 2011

L’allocation veuvage est rétablie au 1er janvier 2011

Le gouvernement voulait, un temps, supprimer cette allocation. Mais celle-ci a enfin été restituée aux ayants-droit.
Le montant mensuel de l’allocation veuvage est fixé à 570,21€, à compter du 1er janvier 2011. L’allocation est versée mensuellement, à terme échu, pendant une période maximale de deux ans, et, en principe, à compter du premier jour du mois du décès. Son versement est interrompu si le bénéficiaire cesse de remplir les conditions requises.
Ainsi, pour ouvrir droit à l’allocation veuvage, le défunt doit avoir été affilié à l’assurance vieillesse au moins trois mois l’année précédant le décès. Le conjoint survivant doit remplir les conditions suivantes : - résider en France, - être âgé de moins de 55 ans, - disposer de ressources inférieures à un plafond fixé, par trimestre, à 3,75 fois le montant maximum de l’allocation veuvage, soit 2.138,28€ pour 2011, - ne pas être remarié, - ne pas avoir conclu de Pacs et ne pas vivre en concubinage.

mardi 1 février 2011

Le soulèvement populaire en Tunisie

 Le soulèvement populaire, voire la révolution, en cours en Tunisie  m'amène à faire
             quelques commentaires et à rappeler quelques vérités.

           1) Seule la lutte paie.Saluons le courage de ceux qui ont risqué, et perdu, leur vie.

           2) Un syndicat doit défendre les intérêts matériels et moraux de ses adhérents, y
                 compris leur dignité et donc se préoccuper des libertés d'expression, de réunion,
                 de manifestation.La Tunisie était un Etat policier où manifester pouvait conduire
                 à être fiché, et dans certains cas exilé.

           3) L'U.G.T.T., la centrale syndicale tunisienne, a adopté une attitude prudente dans
                 ce soulèvement, empêtrée dans ses liens avec le pouvoir, y compris avec Ben Ali.
                 Trois ministres issus de ses rangs ont été nommés avant de démissionner aussitôt,
                  désavoués par la base.

           4) Rappelons que les bienfaits du régime tunisien renversé par le peuple ont été
                 vantés, ces dernières années, aussi bien par notre président de le République
                 que par le directeur du F.M.I., homme politique français bien connu.

jeudi 27 janvier 2011

Payer notre « dépendance » par capitalisation : L’aveu du gouvernement Sarkozy !

Pendant la non-négociation du projet de loi sur la réforme des retraites, se préparait déjà, au sein de l’UMP un pas décisif contre l’assurance sociale au profit de la capitalisation.
La « dépendance » est cette situation atteinte par de nombreuses personnes en état de fragilité absolue à la fin du troisième âge. Elles dépendent de leur entourage, de maisons spécialisées. On connait la rapacité de plusieurs fonds d’investissements qui possèdent les réseaux de maisons spécialisées aux tarifs prohibitifs. 
Il s’agit du fameux « or gris », les profits réalisés sur les cheveux de la même teinte. Ce seront les retraités imposables qui devront financer le cout de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), par le moyen d’une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) qui leur sera réservée. Puis il s’agirait de faire payer à tous les français la contribution solidarité autonomie (CSA), aujourd’hui acquittée par les seuls salariés. Et comme les 2 milliards d’euros escomptés ne suffiront pas, l’état proposerait de rendre obligatoire dès 50 ans la souscription d’une assurance privée. Raison évoquée : « L’état des finances publiques ne nous permet pas de créer de nouvelles niches fiscales ». Ainsi, non seulement il faudra, dorénavant, travailler plus longtemps pour faire valoir ses droits à la retraite, mais de plus souscrire obligatoirement - la capitalisation individuelle - une assurance privée pour subvenir à ses besoins au cours du « troisième âge ».Ainsi l’état se désengage par l’impôt (CSG, CSA), et l’assurance privée de ses obligations vis-à-vis des personnes « dépendantes ». 

vendredi 14 janvier 2011

PRECARITE

La précarité dans la Fonction publique, et notamment dans son versant territorial, constitue un véritable fléau.
Le gouvernement a ouvert une phase de négociations à ce sujet. La CGT a décidé de mettre celle-ci sous le contrôle et la vigilance des agents de la Fonction publique et, avec d’autres organisations syndicales, elle appelle dans ce cadre à une journée d’action le 20 janvier prochain.
En conséquence, la Fédération CGT des Services Publics a déposé un préavis de grève de 00h à 24h concernant l’ensemble des agents des services publics territoriaux pour le jeudi 20 janvier 2011 .
Dans ce cadre, la coordination syndicale départementale du 44 a décidé d'organiser un rassemblement à Savenay .
A cet effet, nous prévoyons un rassemblement devant l'hôtel de ville de Savenay à 15 heures  suivie d'une distribution de tract et signature d'une pétition pour dénoncer la situation des non titulaires à Savenay et dans le département .
La commune de Savenay n'a pas été choisie au hasard, elle comptait 36 précaires pour 71 titulaires le 31 décembre dernier .